Football - Bilan qualifications Euro 2012 : 2ème partie

Publié le par Jamiway

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L'été prochain, la Pologne et l'Ukraine seront les centres névralgiques de la planète football. Entre les mois de juin et juillet 2012, seize équipes se disputeront le titre de la "meilleure sélection" du Vieux Continent.

 

Une année après le début de la phase éliminatoire, disputée au quatre coins de l'Europe, on connaît désormais la quasi totalité des participants. Les qualifiés peuvent souffler et envisager sereinement l'hiver. Les barragistes, eux, vont encore souffrir pendant quelques semaines. La fin de ces qualifications étant actée, un bilan s'impose.


 

Les imprévisibles

 

 

La France

 

L'intronisation de Laurent Blanc à la tête des Bleus a fait du bien. Force est de constater qu'après le mandat de six années de Raymond Domenech, la tâche était à la fois aisée et compliquée. La mission "qualification pour l'Euro" s'est finalement révélée être un relatif succès. Certes l'équipe de France a connu un renouveau dans les résultats et sa capacité à enchaîner les performances correctes. Mais de l'aveu de l'ancien coach bordelais, son équipe "n'est pas capable de gérer" certains matches. Pour une grande nation de football, cela fait désordre. Au flou artistique qui concerne l'élaboration de la défense française, il faut ajouter l'inconstance de l'animation offensive. Le constat ? Il est simple. A huit mois de l'Euro, seuls Hugo Lloris, Yann M'vila et Karim Benzema - Samir Nasri et Franck Ribéy n'en sont pas si loin - ont assuré leur place de titulaire.

 

Bien qu'il soit sur la bonne voie, le chantier de la sélection nationale est vaste. Sûrement trop pour espérer des folies l'été prochain. On remet ça à 2014 ?

 

 

L'Angleterre

 

"Je n'ai rien contre Fabio Capello mais les Three Lions doivent avoir un sélectionneur anglais". Aussi déplacée qu'elle ne puisse paraître, cette phrase de Jamie Carragher n'est pas totalement dénuée de bon sens. Quatre ans après sa prise de fonction, l'entraîneur italien n'a toujours pas trouvé la bonne formule. La glorieuse lignée des Lampard, Gerrard et autre Terry n'est pas éteinte mais s'approche doucement de la fin. Derrière, les gamins (Wilshere, Jones, Young) font le pressing pour s'imposer et c'est Capello qui se retrouve perdu. Autrement dit, il ne faudra pas attendre grand chose de la part des Anglais l'année prochaine.

 

D'ores et déjà privés de Wayne Rooney pour au moins un match lors de l'Euro (le Mancunien s'est bêtement fait exclure face au Monténégro mardi dernier), les Three Lions sont moribonds. Pas de bon augure. Mais avec autant de bons joueurs, l'Angleterre sera obligatoirement à surveiller.

 

 

L'Italie

 

On ne la fait pas aux ritales. Avec seulement 2 buts encaissés dans les éliminatoires (meilleure défense tous groupes confondus), la Squadra Azzurra a fermé la boutique pour se qualifier. Parfois sexy, parfois chiante à mourir, l'Italie se présentera à l'Euro avec des ambitions mesurées. Le sélectionneur, Cesara Prandelli, connaît les limites de son équipe mais veut croire en ses chances de bien figurer dans cet Euro, un an après sa piteuse élimination au premier tour de la Coupe du monde. En défense, Giorgio Chiellini tiendra la baraque, au milieu Andrea Pirlo et Ricardo Montolivo créeront des occasions pour Antonio Cassano, Giuseppe Rossi ou Mario Balotelli. Sur le papier, c'est stylé. A l'heure de vérité, que donnera l'équipe sur le pré ? On demande à voir.

 

Les Italiens devraient sortir de leur groupe sans trop de difficultés. Pour la suite, le taux d'inspiration de l'équipe de Gigi Buffon fera la différence. Ou ne la fera pas.

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